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LES APPORTS DE L’ARCHEOLOGIE SOUS-MARINE A NOTRE CONNAISSANCE DE L’ARCHITECTURE (ET DU DECOR) DES PORTS DU MONDE GREC
Depuis l’antiquité, des villes submergées ont attiré l’attention d’écrivains et d’historiens. Déjà Pausanias nous avait parlé des villes submergées lors de ses voyages au deuxième siècle de notre ère[1]. Pendant l’hiver 373 av JC un tremblement de terre et un tsunami a complètement détruit l’ancienne ville d’Helike, à 7 km au sud-est de l’ancienne ville d’Aigion et au sud-ouest du golfe de Corinthe. Pausanias nous décrit les murs de la ville submergée visible de la côte.
Depuis des décennies des archéologues s’intéressent à retrouver des villes submergées et plusieurs sites ont déjà été fouillés en Grèce et ailleurs dans le bassin méditerranéen. Depuis les années soixante-dix plusieurs fouilles ont été entreprises par l’Ephore grec et d’autres organismes dans les zones suspectées de contenir des sites d’intérêts. Lors de ces fouilles beaucoup de structures ont été trouvées et étudiées et de nombreux objets ont été remontés des fonds de la mer. Ces fouilles nous ont apportés donc beaucoup sur la connaissance de l’architecture et du décor des ports du monde grec. Ces études nous permettent aujourd’hui d’avoir d’une bonne connaissance notamment des modes de construction des quais des ports ainsi que des bâtiments tels des magasins et d’entrepôts des ports et nous montrent que les architectes grecs semblent avoir des très bonnes connaissances des modes de constructions des ports.
En 1986 une fouille sous-marine a été conduite dans la région de la ville moderne d’Astakos. Dans la baie en face de la ville les archéologues ont trouvé des constructions de l’age de Bronze, que l’on pense être l’ancienne ville de Platygiali. Dans la partie est de la baies un grand bâtiment a été localisé dans une profondeur de deux mètres. La structure consistait de quatre salles. Salle A prend une forme trapézoïdale et la salle B est en parallélogramme. L’épaisseur moyenne de murs de ces salles est d’environ 0.8 m et consiste des rangées de grandes pierres séparées par des petites pierres. Le bâtiment mesure 23 m de longueur et 11 m de largeur et peut être comparé au mégaron des structures helladiques anciennes (fig. 1)[2].
Gythion : située sur la côte Nord-Ouest du golfe de Laconie, elle a servi comme port maritime pour Sparte. Thucydide nous dit que les Athéniens, sous le commandement de Tolmidès avait incendié l’arsenal maritime de Sparte en 456-5 (I, 108,5). Lors d’une fouille de la zone entre le 8 et le 29 août 1972, des vestiges de plusieurs bâtiments et d’autres structures ont été découvertes.
Sur la plage elle-même, une grande structure, nommé ‘le bain de Palaiologos’ est visible de la côte, des murs peuvent être vus de la surface, et plusieurs salles d’un bâtiment ont été découvertes en extension de la côte. Le site a été divisé en plusieurs zones de recherche par les archéologues. Des petites et grandes structures ont été trouvées partout sur le site ; dans la zone A, l’acropole et l’agora ont été localisés et ils sont visible près de la surface. A l’ouest de cette zone se trouvent les murs de l’ancien stade. Des grands murs de ce qui formaient des salles d’une maison restent debout sous l’eau. Salle A prend une forme trapézoïdale mesure 10 x 5.5 x 8 x 7.2 m et l’épaisseur moyenne des murs est d’environ deux mètres. Salle B est plus au moins carrée et la troisième salle, salle C, mesure 12 x 8.25 x 8.25[3].
La même année, une étude a été menée par l’Ephorat grec dans l’ancien port de l’époque classique à Phalasarna en Crète. Cette étude a révélé beaucoup sur l’architecture des Grecs anciens. En fait les archéologues ont trouvé un tour rond de 8 mètres en diamètre et de 4.5 mètres de haut construit en style isodomique et sans mortiers[4].
Le port d’Erétrie était construit du huitième au septième siècle pour abriter ses forces navales. La jetée était construit au moyen d’enrochements de diveres catégories. Les architectes immergeaient d’abord les moellons, qu’ils recouvraient ensuite de blocs de catégories diverses. Le musoir était à 16 mètres au dessous du niveau des eaux basses et le couronnement de ce musoir était fait en pierres poreuses. Pour la construction des murs des quais, ils immergeaient d’abord, par assises régulières, des pierres poreuses d’une dimension de 1.20 m x 0.7 m x 0.4 m. Ces pierres ont la propriété de s’agglomérer sous l’action combinée des flots de la mer et de l’atmosphère. En effet, les ingénieurs Grecs connaissaient la propriété que possèdent les pierres poreuses de durcir et de s’agglomérer au contact de l’air et de la mer et c’est pour cette raison qu’ils laissaient deux ou trois centimètres de joint entre deux blocs et remplissaient cette intervalle de gravier. Nous retrouvons cette mode de construction dans beaucoup de ports grecs. Ils plaçaient ensuite alternativement les assises supérieur jusqu’au couronnement. Du côté du rivage, ils plaçaient des assises de pierres poreuses jusqu’à 0.5 m au-dessus du niveau de la mer. Ils laissaient entre chaque pierre un joint de deux à quatre centimètres, qu’ils remplissaient de gravier. Au-dessus de ces fondations en pierres poreuses, les murailles étaient construites en calcaires.
En mai 1980, une étude a été menée à la fois sur terre et mer dans la région de Plitra par le DUA. Plitra était soit l’ancienne ville d’Asopos ou Kyparissai. Pausanias nous en parle d’Asopos dans sa Description de la Grèce[5] et Strabon parle de Kyparissai à cet endroit dans Géographie[6]. Un certain nombre de structures submergées sont en fait des extensions des bâtiments se trouvant sur terre. Des constructions sont visibles en surface grâce aux effets de l’érosion. Il y a plusieurs bâtiments et d’autres structures. La plupart des murs couverts par la mer ont été construits de blocs rectangulaires. Plusieurs sols en mosaïque ont été découverts au fond.
Les archéologues ont également découvert un petit théâtre de côté Est de la péninsule. Il mesure dix à quinze mètres en diamètre. Les bancs des sièges du théâtre sont très bien conservés et gardent plus au moins leur forme d’origine. Des murs d’une maison ronde reste début ; les murs n’ont pas été fixés avec du mortier. Au sud-est, une structure de briques et de mortier avec trois arches que l’on pense avoir formé un bâtiment absidal a été trouvé. Certaines structures datent de l’époque grecque, d’autres de l’époque romaine, tandis que dans la zone sud des structures romaines ont été construites sur les anciennes structures grecques. Dans la zone du port lui-même plusieurs murs ont été découverts ainsi que des sols en tuiles. Des pithoi et des pièces de céramiques ont été trouvées aussi[7].
Le port de Léchée a été développé par les Corinthiens au huitième siècle. Les jetées et murs étaient encore construits en pierre poreuse, mais ici chargé de fossiles. Nous pouvons voir toujours aujourd’hui une couche de conglomérats. Ces conglomérats présentaient l’avantage de durcir au contact de l’air. Cette couche de conglomérats est à une trentaine de mètres au-dessus du niveau de la mer. Les pierres poreuse utilisées pour la construction de murs étaient extraites des carrières, soigneusement taillées et disposées en assises horizontales. Les pierres de couronnement ont des dimensions de 1 m x 0.9 m x 0.7 m. Les fondations ont étaient faites jusqu’à la côte à 1 m au-dessus du niveau de la mer et étaient composées de pierres identiques. Ici, comme a Erétrie, les constructeurs ont laissé 2 à 3 centimètres de joint entre les blocs qu’ils remplissaient de gravier. Des crochets d’amarre peuvent être vu sur les murs des quais aujourd’hui. Comme nous le dit Pausanias, il y avait une statue d’airain représentant Pséidon tenant en main le feu servant de phare au port[8].
Cenchrée servait aussi de port pour les Corinthiens. Il s’agissait d’un port naturel qui a été complété par des travaux artificiels. Ce port a été fouillé par des archéologues et de nombreux vestiges d’intérêt ont été trouvés. Tout d’abord, une jetée d’une longueur de deux-cent mètres a été trouvée et étudiée. D’après les études faites par les archéologues, la jetée a été construite au moyen d’enrochements de catégories diverses et de moellons de pierre calcaire. Les enrochements ont été utilisés jusqu’au niveau de la mer et au dessus de ces enrochements s’élevaient en pierres poreuses les murs des quais. Les vestiges d’un temple ont été trouvés submergés près de la terre. Deux salles contentant des objets en bois et des mosaïques en verre ont été fouillées. Il semble que les deux salles de ce temple ont été utilisées pour stocker des marchandises quand un tremblement de terre a frappé la région, détruisant le temple[9]. On y voit toujours aujourd’hui des fragments de marbre et de tuiles brisées qui proviennent de ces constructions. Une statue en bronze de Poséidon a aussi été trouvée.
Anthédon, construit vers la fin du sixième siècle, servait de port à Thèbes et était semble-t-il réservé à la marine marchande. La mode de construction de ce port montre clairement le souci des Anthédoniens de protéger leurs vaisseaux marchands contre le vent du Nord. En fait, ils ont construit une jetée de 150 mètres de longueur dans une direction presque perpendiculaire à ce vent. Les études des archéologues nous permettent de connaître leur mode de construction de la jetée. On immergeait d’abord des pierrailles et des moellons pour construire le noyau de la jetée. On recouvrait ensuite le noyau d’enrochements calcaires. Les talus extérieurs de la jetée étaient constitués par des blocs naturels. A l’intérieur du port, les murs des quais étaient construits en pierres poreuses d’une dimension de 1.30 m x 0.6 m x 0.4 m disposées en assises horizontales. Les pierres poreuses étaient reliées, non, comme à l’ordinaire, par des tiges de fer mais par de chevilles de bois. La jetée était reliée d’une extrémité à l’autre par des murs en pierres poreuses, perpendiculaire à cette jetée. Du côté de la ville, les quais avaient une largeur de 8 mètres de fondation. En face de la jetée, s’élevait un monticule qui devait sans doute servir d’acropole à la ville[10].
L’île de Paros a eu un port maritime florissant pendant l’antiquité. Elle a fondé des colonies telles Thassos au huitième siècle et celle de l’île de Pharos sur la côte dalmate au quatrième siècle. L’Ephorat grec a surveillé les ports de Paroikia et Nausa entre le 6 et le 11 septembre 1979. A Paroikia, l’équipe d’archéologues de l’Ephorat a trouvé plusieurs structures sous la mer dans la zone du port. D’abord, plusieurs grands blocs de marbres, et des pièces de calcaire utilisés dans l’architecture, ont été trouvés dans le port dans une profondeur d’entre un et six mètres (fig. 2). Des colonnes de marbres de différentes tailles ont aussi été découvertes très prés de la côte dans le port. Une petite colonnette en marbre de trente-six centimètres de diamètre a été trouvée enfoncée dans les galets à une profondeur de six mètres (fig. 3). Au Nord-Ouest de cette colonnette s’est trouvé deux colonnes en marbre, de 1.30 m et 2.80 m de diamètre, debout dans le sable. Deux grands blocs rectangulaires de marbre, dont le plus grand mesurait 3.1 mètres de longueur ont été trouvés couchés sur le fond. Une autre colonne en marbre d’une longueur de 4.35 m, était couché dans le sable à côté d’autres colonnes de tailles variables. Il est possible que ces colonnes et blocs formaient le matériel d’un bâtiment en marbre érige sur le quai de l’ancien port tout près de la mer. Cependant, il est également possible que ces blocs formaient un bâtiment fabriqué pour exporter au continent, où il aurait été assemblé (Gruben, 1972 : 28-9). Les blocs de marbres sont du même type trouvés dans une épave près de Crotone, en Italie (Pensabene, 1978 : 105-118)..
Dans la baie de Paroikia, plusieurs structures ont été trouvées. Un grand bâtiment avec plusieurs salles a été trouvé très prés de la terre. Des murs étaient formés de craie et de gneiss. Rubensohn avait fourni un plan de ce bâtiment et pensait qu’il s’agissait d’une construction romaine[11]. Une grand jetée, sûrement faisant office de brise lames, a été découverte lors des travaux de fouilles. Le haut de cette jetée se trouve a une profondeur de deux à trois mètres de la surface. La structure prenait la forme d’une langue et était construit de pierres de gravats. En section, ce môle prenait la forme d’une rampe avec au centre une dépression circulaire de deux mètres de largeur et un mètre de profondeur[12]. A Naousa, au Nord de l’île, trois môles ont été localisés ainsi que des céramiques romaines du premier siècle avant notre ère, et Byzantine.
Les travaux effectués sur le port marchand du sud à Délos nous apprennent énormément sur l’architecture des Grecs anciens. Les docks de Délos ne forment pas un ensemble uniforme : chaque magasin a des salles pour les marchandises ainsi u’un quai de débarquement. Il semblerait que chaque propriétaire construisait son quai en même temps que ses magasins et à partir d’un plan dressé d’avance. Chaque magasin se compose d’une cour donnant sur la mer et une série de salles en retrait sur cette cour extérieure. La construction des magasins se faisait de petites dalles de schiste, régulièrement taillés, larges et plates, dont les interstices sont soigneusement bouché avec des fragment plus petits. Ces plaques étaient reliées entre elles par un mortier et formaient des murs réguliers de 40 à 70 cm d’épaisseur.
Entre mai et juin 1989 Jean-Yves Empereur et Angéliki Simossi ont procédé à une fouille dans le port antique de Thasos. Une muraille de 60 mètres a été retrouvée et datée de la fin du sixième siècle. Cette muraille se dressait seule jusqu’au sixième siècle quand on a construit une nouvelle muraille quelques mètres plus au Nord. Il s’agissait ici du mode de construction habituel de l’époque classique avec double remplissage central. Les archéologues ont trouvé également une série de cinq colonnes remployées comme boutisses dans la fondation du môle.
En 1982, lors d’une fouille dans l’ancien port de Rhodes, les archéologues ont découvert des installations de ferronnerie et d’autres bâtiments datant du quatrième siècle[13].
Depuis les années cinquante, beaucoup de fouilles sous-marines ont aussi été conduites en Sicile et notamment dans la région de Syracuse. Des fouilles dans le port de Syracuse ont révélées des vestiges de l’ancien petit port, ou lakkios, un môle, ainsi que des murs du port. Dans l’isthme, beaucoup d’objets de l’époque classique ont été trouvés. Des caniveaux en marbre grec de l’époque classique, et des colonnes en marbre ont aussi été trouvées. Thucydide mentionne le port dans ses Histoires (14.42). Ce port a été connu sous le nom ‘le port en marbre’ dans certains écrits. L’historien romain, Florus, nous le décrit dans son livre (Book II, Ch. 6, section 34) et Cicero dans son cinquième oraison contre Verres nous décrit le port (Ch. 37, section 95).
Les villes submergées étudiées par les archéologues représentent une fraction des vestiges qui demeurent sous les mers. Néanmoins, les études effectuées par les archéologues nous apportent beaucoup sur les modes de construction des ports anciens. Nous pouvons dire que les Grecs anciens avaient une bonne connaissance des matériaux à utilisés dans la construction des murailles de quais, des môles et des jetées. Ils savaient par exemple la propriété que possèdent les pierres poreuses à durcir et de s’agglomérer au contact de l’air et de la mer et ceci explique leur choix de cette pierre dans la construction de jetée. Ils savaient aussi utiliser les structures naturelles sur lesquelles ils rajoutaient des structures artificielles. Dans de nombreux ports les mêmes matériaux tels les pierres poreuses et calcaires étaient utilisées et les mêmes méthodes, tels l’enrochement et le remplissage de l’espace entre murailles, ont été employées. Nous savons aussi que les Grecs décoraient les bâtiments de leur port avec des mosaïques et des statues. Les statues des ports servaient de décor mais servaient parfois de phares comme la statue d’airain représentant Poséidon à Léchée.
L’archéologie sous-marine nous apprend donc beaucoup sur l’architecture des ports du monde grecs. Cependant, il faudrait faire beaucoup plus de fouilles afin de profiter des renseignements que la mer nous gardent sur l’architecture du monde ancien.
ANNEXE
Fig. 1 Platygiali
Fig. 2 Bloc de marbre architectural. Photo DUA.
Fig. 3 Colonne en marbre. Photo DUA.
Fig. 4 Mur en béton devant l’ancien théâtre. Photo N. Lianos
Fig. 5 Partie d’une môle avec tour. Photo F. Frost.
BIBLIOGRAPHIE
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Catling H.W., Archaeology in Greece 82-83. Archaeological Reports p. 60, et Vima 22.7.82.
Georgiades A. S., Les ports de la Grèce dans l’antiquité qui subsistent encore aujourd’hui.
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Illsley, J. S., ‘An indexed bibliography of underwater archaeology and related topics’, International Maritime Archaeology Series 3, University of Oxford, 1996.
McKernan J. G. and Scoufopoulos N. C., ‘Underwater survey of ancient Gythion’, International Journal of Nautical Archaeology (1975) 4.1: 103-116.
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Pausanias, Description de la Grèce, Les Belles Lettres, Paris, 1998.
[1] Pausanias, Description de la Grèce VII, 24,3.
[2] Haniotes F. K. et Voutiropoulos N., ‘New Evidence from Platygiali, An early Bronze Age Settlement
in Western Greece’, Annual of the British School at Athens 91, 1996.
[3] McKernan J. G. and Scoufopoulos N. C., ‘Underwater survey of ancient Gythion’, International Journal of Nautical Archaeology (1975) 4.1: 103-116.
[4] ‘Excavation at the Classical/Hellenistic harbour of Phalasarna’, Western Crete, International Jouranl of Nauticla Archaeology 16.3 (254-256).
[5] Pausanias, Description de la Grèce 3.22.9.
[6] Strabo, Géographie 8.380.
[7] ‘A preliminary report of an underwater survey of Plitra, South Laconia, Greece, 1980’, International Journal
of Nautical Archaeology (1985) 14.3: 227-236.
[8] Pausanias, 2,2,3.
[9] ‘Ancient harbours in the Mediterranean. Part 1’. International Journal of Nautical Archaeology (1982) 11.2: 79-104.
[10] Georgiades A. S., Les ports de la Grèce dans l’antiquité qui subsistent encore aujourd’hui.
[11] Rubensohn, 1901 : 191-2 and fig. p.191.
[12] Papathanasso G. and Schilardi D., ‘An underwater survey of Paros, Greece: 1979’, International Journal of Nautical Archaeology (1981) 10.2: 133-144
[13] Catling H.W., Archaeology in Greece 82-83. Archaeological Reports p. 60 et Vima 22.7.82.
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